Avec le temps, la trottinette électronique s’est imposée comme un moyen de transport incontournable au même titre qu’une bicyclette ou une moto. Cette démocratisation a aussi vu le nombre d’accident croître en flèche. Désormais, assurer son engin est obligatoire. Dans ce guide, nous montrons tout ce qu’il y a lieu de savoir sur l’assurance trottinette afin d’éviter tout désagrément en cas d’accident. Assurance trottinette électrique : que dit la loi ?
Les trottinettes entrent dans la catégorie des NVEI. La loi est assez claire, ces engins sont dans le même régime que tous les véhicules motorisés à l’instar des cyclomoteurs. Entant que détenteur de trottinette, vous devez obligatoirement souscrire à une assurance en responsabilité. C’est pour votre bien, car cela vous protège en cas d’accident et permet de couvrir les dommages qui pourraient en résulter. Si vous faites un tour sur maif.fr Vous découvrirez des informations détaillées sur les garanties de trottinettes et bien plus. Beaucoup de personnes continuent de rouler sans respecter les règles. On peut aussi pointer du doigt le manque d’informations, notamment pour les engins n’allant pas au-delà des 25 Km/h. Mais, d’un point de vue juridique, il est important de préciser que conduire sans détenir une assurance en responsabilité civile est une infraction passible d’une amende. Il est parfois incompréhensible de voir qu’un document aussi important soit négligé. Pourtant, cela ne coûte rien et le procédé pour l’obtenir est assez simple. De plus, avec une telle prévoyance, vous pouvez vous faufiler dans les rues en toute sérénité et sécurité.
Quelles sanctions en cas de défaut d’assurance ?
La rareté des contrôles et la tolérance font en sorte que les propriétaires négligent l’assurance trottinette électrique. Si vous êtes auteur ou victime d’un incident avec cet engin sans assurance responsabilité civile, vous pouvez faire l’objet d’une amende comme le précise l’article L. 324-2 du code de la route. Pour les propriétaires récalcitrants (en cas de récidive), l’amende pourra même doubler. Il peut aussi arriver que les contrôleurs vous retirent votre permis de conduire. Dans certains cas, vous pouvez perdre votre engin.
Les engins de déplacement personnel motorisés
Notez que seules deux catégories de trottinettes peuvent entrer dans ce type d’assurance. Il s’agit ici des modèles à assistance électrique et les modèles dits classiques. Les premières cités ont besoin des impulsions répétées pour se déplacer. Leur spécificité réside dans le fait qu’ils ne disposent pas d’accélérateur, il y a un dispositif automatique qui permet à l’engin de s’arrêter une fois qu’il atteint une vitesse de 25km/h. Pour ce qui est du modèle classique, les appareils n’ont pas besoin d’une propulsion pour aller de l’avant. Il suffit de bien recharger les batteries pour les faire fonctionner il faut. Sachez que pour ce type de trottinette, il existe une assurance bien précise. Seuls les détenteurs de trottinettes électriques homologués peuvent en bénéficier.
L’assurance trottinette à laquelle vous allez souscrire, vous couvre de toute responsabilité civile. De manière générale, la couverture dans un premier temps ne concerne que la responsabilité civile. Mais, vous pouvez prendre des dispositions, pour qu’elle prenne aussi en compte les accidents de circulation. Il n’existe pas de montant standard à payer pour une assurance, tout dépende de votre véhicule et surtout de votre assureur.
L’importance de souscrire aux garanties complémentaires
Il peut arriver que la prévoyance pour les trottinettes électriques seules ne suffise pas. Ce n’est pas grave, il existe des garanties complémentaires pour vous protéger des dommages d’un accident sur une personne ou sur des biens. Ces assurances supplémentaires peuvent être : la garantie personnelle du propriétaire ou encore les garanties contre les dommages naturels. Ces assurances sont importantes, car elles vous permettront de couvrir les dommages perpétrés sur des personnes et les biens. Dans la liste des éléments couverts, il y a les dommages corporels causés ou subis. Il s’agit donc premièrement de votre sécurité à vous quand vous souscrivez. Pour plus d’informations sur la question, il est toujours recommandé de se tourner auprès de son assureur. En définitive, se faire assurer est ce qu’il y a de mieux, car on est jamais à l’abri d’un accident.